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Abbé Yves GROSJEAN


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Le saint du jour

Le psaume du jour

 

 

6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 08:32

Il a conservé - ou retrouvé - sa sérénité. Merci à Angela Ambrogetti qui a découvert cette interviewe dans "Bild" de Manfred Lütz, un ami allemand du Saint Père Benoît. (6/6/2013)

Enfin un témoin non anonyme, pour démentir les rumeurs alarmistes sur la santé de notre Pape émérite!

     

"Je vais bien, je vis comme un moine"

Angela Ambrogetti
5 juin 2013

"Je vais bien, je vis comme un moine", dit le Pape émérite Benoît XVI.

C'est ce que rapporte l'écrivain Manfred Lütz, qui lui a récemment rendu visite au monastère Mater Ecclesiae.
Dans une interview accordée à l'hebdomadaire Bild, Lütz raconte qu'il s'est entretenu avec Benoît pendant une demi-heure: "Il était spirituel, présent, intéressé et plein d'humour, comme toujours", dit l'écrivain: "Je vis comme un moine, je prie et je lis. Je vais bien", a dit le Pape émérite à son ami.
Manfred Lütz a étudié la médecine et la théologie, et connaît Joseph Ratzinger depuis trente ans, quand il est arrivé à Rome. Dans la visite à Benoît, Lütz a parlé du changement de style de son successeur, mais pour Ratzinger il n'y a aucun problème. "Le Pape, a dit l'écrivain, a conservé sa sérénité et sa joie chrétienne grâce à la certitude de sa foi. Même si je l'ai trouvé plus faible physiquement, et plus voûté que lors de notre dernière rencontre".
L'écrivain vient de publier un livre avec le cardinal Paul Josef Cordes, président émérite de Cor Unum: L'héritage de Benoît et la mission de Français: démondanisation, un écrit polémique (Paul Josef Cordes und Manfred Lütz: Benedikts Vermächtnis und Franziskus' Auftrag: Entweltlichung, Eine Streitschrift).
Le texte explique la parfaite continuité entre le discours de Benoît XVI à l'Eglise allemande de septembre 2011, et les premiers discours de François sur la pauvreté de l'Eglise. "Du point de vue théologique, nous sommes parfaitement d'accord" aurait dit Ratzinger à ce propos (1).

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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 17:19

Cité du Vatican, 2 mai 2013 (VIS). Cet après-midi, le Pape François accueillera Benoît XVI de retour au Vatican après deux mois de résidence à Castelgandolfo. Peu avant 17 h le Pape émérite arrivera en hélicoptère et gagnera l'ancien monastère Mater Ecclesiae des jardins vaticans, où il habitera désormais avec Mgr.Georg Gänswein, devenu Préfet de la Maison pontificale, et les Memores Domini restées à son service. L'édifice, construit il y a une vingtaine d'années par Jean-Paul II a abrité des cloîtrées, successivement clarisses, carmélites, bénédictines et visitandines. Ces derniers mois, après leur rencontre à Castelgandolfo le 23 mars, le Pape François a plusieurs fois parlé téléphoniquement à Benoît XVI, en particulier pour sa fête et son anniversaire les 19 mars et 16 avril.

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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 04:16
 

Le pape Benoît XVI a fait parvenir un message de félicitations à François Hollande, nouveau président de la République française, à l'occasion de sa prise de fonctions, mardi 15 mai 2012.

Son Excellence Monsieur François Hollande
Président de la République française

À l'occasion de votre investiture comme Président de la république française, je suis heureux de vous adresser mes vœux cordiaux pour l'exercice de vos hautes fonctions au service de tous vos compatriotes. Je demande à Dieu de vous assister pour que, dans le respect de ses nobles traditions morales et spirituelles, votre pays poursuive avec courage ses efforts en vue de l'édification d'une société toujours plus juste et fraternelle, ouverte sur le monde et solidaire des nations les plus pauvres. Puisse la France, au sein de l'Europe et de la communauté internationale, demeurer un facteur de paix et de solidarité active, dans la recherche du bien commun, du respect de la vie ainsi que de la dignité de chaque personne et de tous les peuples. Sur votre personne et sur tous les habitants de la France j'invoque de grand cœur l'abondance des Bénédictions divines.

Benedictus PP. XVI
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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 06:53

Une leçon de musique par Benoît XVI, à l'issue d'un concert :

"Antonio Vivaldi est un grand représentant de la musique vénitienne traditionnelle. De lui, qui ne connaît au moins les Quatre Saisons! Mais demeure encore peu connue sa production sacrée, qui occupe une place importante dans son oeuvre et est d'une grande valeur, en particulier parce qu'elle exprime sa foi. LeMagnificat que nous avons entendu est le chant de louange de Marie et de tous les humbles de cœur, qui reconnaissent et célèbrent avec joie et gratitude l'action de Dieu dans leur vie et dans l'histoire; de Dieu qui a un «style» autre que celui de l'homme, parce qu'il se range du côté des derniers, pour donner l'espérance. Et la musique de Vivaldi exprime la louange, l'exultation, le remerciement et aussi l'émerveillement face à l'œuvre de Dieu, avec une extraordinaire richesse de sentiments: de la solennelle unisson chorale du début, où c'est toute l'Eglise qui magnifie le Seigneur, à l'«Et exultavit», au très beau moment choral du «Et misericordia» sur lequel elle s'arrête avec des harmonies audacieuses, riches de modulations inattendues, pour nous inviter à méditer sur la miséricorde de Dieu qui est fidèle et s'étend à tous les générations.

Avec les deux morceaux sacrés de Giuseppe Verdi que nous avons entendus, le registre change: nous nous trouvons face à la douleur de Marie au pied de la Croix: Stabat Mater dolorosa. Le grand opériste italien, comme il avait exploré et exprimé la tragédie de tant de personnages dans ses œuvres, traite ici de la Vierge qui voit son Fils sur la Croix. La musique se fait essentielle, elle «s'aggripe» presque aux mots pour en exprimer de la manière la plus intense possible ce qui est contenu dans un large éventail de sentiments. Il suffit de penser à la douloureuse sensation de «pitié» (pietà) avec laquelle commence la séquence, au dramatique «Pro peccatis suae gentis», au «dum emisit spiritum» murmuré, aux invocations chorales chargées d'émotion, mais aussi de sérénité, adressées à Marie «fons amoris», pour que nous puissions partager sa douleur de mère et rendre nos cœurs brûlant d'amour pour le Christ, jusqu'à la strophe finale, la supplication intense et puissante à Dieu pour que soit donnée à l'âme la gloire du Paradis, l'aspiration ultime de l'humanité.

Le Te Deum est lui aussi une série de contrastes, mais l'attention de Verdi au texte sacré est minutieuse, au point d'en offrir une interprétation différente de la tradition. Il ne voit pas tant le chant des victoires et des couronnements, mais, comme il l'écrit, une succession de situations: l'exaltation initiale - «Te Deum», «Sanctus» - la contemplation du Christ incarné, qui libère et ouvre le Règne des Cieux, l'invocation à la «Judex venturus» (ndt: le juge qui doit venir), afin qu'il ait pitié, et enfin le cri répété par la soprano et le chœur, «In te, Domine speravi» qui conclut le morceau, presque une demande de Verdi lui-même d'avoir espérance et lumière dans la dernière étape de sa vie."

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 06:45

Benoît XVI a reçu en audience des ambassadeurs près le Saint-Siège non résidents à Rome et représentant la République fédérale démocratique d’Éthiopie, la Malaisie, l’Irlande, la République de Fidji et l’Arménie :

B16"Le constat de la grande souffrance provoquée dans le monde par la pauvreté et la misère aussi bien matérielles que spirituelles invite à une nouvelle mobilisation pour faire face, dans la justice et la solidarité, à tout ce qui menace l’homme, la société et son environnement. L’exode vers les villes, les conflits armés, les famines et les pandémies, qui touchent tant de populations, développent de façon dramatique la pauvreté qui revêt aujourd’hui de nouvelles formes. La crise économique mondiale conduit des familles de plus en plus nombreuses à une précarité croissante (...)

La solitude due à l’exclusion a augmenté. Et quand la misère coexiste avec la très grande richesse, naît une impression d’injustice qui peut devenir source de révoltes (...)

Pour cela, considérer les personnes à aider avant le manque à combler, c’est leur rendre un rôle d’acteur social, et leur permettre de prendre en main leur avenir, pour occuper à leur mesure une place dans la société. Car, « l’homme vaut plus par ce qu’il est que par ce qu’il a » (Conc. Vat. II, Gaudium et spes, 35). Le développement auquel toute nation aspire doit concerner chaque personne dans son intégralité, et non la seule croissance économique. Cette conviction doit devenir une volonté efficace d’action (...)

Pour renforcer l’assise humaine de la réalité socio-politique, il faut être attentif à une autre sorte de misère : celle de la perte de référence à des valeurs spirituelles, à Dieu. Ce vide rend plus difficile le discernement du bien et du mal ainsi que le dépassement des intérêts personnels en vue du bien commun. Il rend aisé l’adhésion à des courants d’idées à la mode, en évitant l’effort nécessaire de réflexion et de critique. Et bien des jeunes en quête d’idéal, se tournent vers des paradis artificiels qui les détruisent. Addictions, consumérisme et matérialisme, bien-être ne comblent pas le cœur de l’homme fait pour l’infini. Car la plus grande pauvreté est le manque d’amour. Dans la détresse, la compassion et l’écoute désintéressée sont un réconfort. Même dépourvu de grandes ressources matérielles, il est possible d’être heureux. Vivre simplement en harmonie avec ce à quoi l’on croit, doit demeurer possible, et le devenir toujours plus. J’encourage tous les efforts entrepris, particulièrement auprès des familles (...)

Les États ont le devoir de valoriser leur patrimoine culturel et religieux qui contribue au rayonnement d’une nation, et d’en faciliter l’accès à tous, car en se familiarisant avec l’histoire, chacun est amené à découvrir les racines de sa propre existence. La religion permet de reconnaître en l’autre un frère en humanité. Laisser à quiconque la possibilité de connaître Dieu, et cela en pleine liberté, c’est l’aider à se forger une personnalité forte intérieurement qui le rendra capable de témoigner du bien et de l’accomplir quand bien même cela lui coûterait".

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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 18:00

 

Nos voeux et nos prières l'accompagnent tout spécialement aujourd'hui.

B16
De Radio Vatican
 :

"Ce lundi 16 avril, Benoît XVI fête son 85° anniversaire. Une fête en famille, pas de réceptions officielles, mais une journée très bavaroise, selon son désir. Des évêques allemands et des invités venus de Bavière ont fait le déplacement jusqu’à Rome pour l'entourer. 
Pour lui faire plaisir, son secrétaire particulier a réalisé à cette occasion un recueil de témoignages : une vingtaine de personnalités célèbres en Allemagne ont accepté de raconter Benoît XVI à leur manière. 
Pour son secrétaire particulier, Benoît XVI est un "Pape de la parole" qui appelle les choses par leur nom mais toujours avec délicatesse et respect des autres. Ses critiques peuvent être sévères, affirme Mgr Georg Ganswein mais elles sont toujours exprimées avec douceur. Sa simplicité, sa sincérité et son courage ont souvent été mal compris. Benoît XVI – ajoute-t-il - ne semble pas s’inquiéter de l’image que les médias donnent de lui, le décrivant, à tort, comme un conservateur indifférent. Il a appris à affronter les critiques, à les situer et à les accepter. Pour le Pape, l’opinion publique, la presse, la télévision doivent, certes, être prises en considération. Mais le plus souvent, elles n’orientent pas la navigation vaticane. 
Benoît XVI ne cherche pas à jouer le jeu des médias, ni à hypnotiser les foules, ce qui ne l’empêche pas d’être acclamé et écouté. Mais si, au fil des ans, il est parvenu, en partie, à bousculer les clichés et les préjugés sur sa personne, les dossiers difficiles continuent de perturber son pontificat. Les abus sexuels, le dialogue avec les Lefebvristes, les fuites de documents réservés, et tant d'autres. Parmi ceux qui le connaissent ou qui l’observent de plus près, certains pensent que c’est dans son parcours personnel que se trouve le secret de son apostolat, son amour de la vérité. Ses priorités sont nombreuses, la liste est longue ; mais son souci majeur c’est la crise de la foi, l’oubli de Dieu, dans le monde d’aujourd’hui. A 85 ans, Benoît XVI semble plus que jamais décidé à secouer les torpeurs et les frilosités dans l’Eglise, et, s’il le faut, à ramener les dissidents et les désobéissants au bercail en vue de la nouvelle évangélisation. 
Pour ses 85 ans, ce lundi, Benoît XVI célébrera la messe dans la chapelle Pauline en présence de ses invités et des évêques allemands. Il les retrouvera à 11h, avant d’accorder une audience publique à la délégation bavaroise, à midi".

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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 17:59


Au cours
 du Regina Coeli d'hier :

B16"Chaque année, en célébrant Pâques, nous revivons l’expérience des premiers disciples de Jésus, l’expérience de la rencontre avec le Ressuscité : l’Evangile de Jean raconte qu’ils le virent apparaître au milieu d’eux, dans le Cénacle,  au soir du jour de sa résurrection, « premier jour de la semaine », et puis « huit jours plus tard » (cf. Jn 20,19.26). Ce jour, auquel sera ensuite donné le nom de « Dimanche », est le jour de l’assemblée, de la communauté chrétienne qui se réunit pour célébrer son culte, c’est-à-dire l’Eucharistie, un culte inédit, diffèrent de celui que célèbrent les juifs le samedi. La célébration du Jour du Seigneur est en effet une preuve très forte de la Résurrection du Christ, car seul un évènement extraordinaire et bouleversant pouvait inciter les chrétiens à adopter un autre culte que celui du sabbat juif.

Hier comme aujourd’hui, le culte chrétien  n’est pas qu’une commémoration d’événements passés, ni une expérience mystique, intime, particulière, mais une rencontre essentielle avec le Seigneur, qui vit dans la dimension de Dieu, au-delà du temps et de l’espace, tout en se rendant toujours réellement présent au sein de la communauté, qui nous parle dans les Saintes Ecritures et rompt ensuite pour nous le Pain de la vie éternelle. Ces signes nous permettent de vivre l’expérience que les disciples ont vécue, c’est-à-dire voir Jésus mais sans le reconnaître ; toucher son corps, un corps vrai, mais délivré de tout lien terrestre.

Ce que rapporte l’Evangile est très important, à savoir le fait que lors de ses deux apparitions aux Apôtres réunis au Cénacle Jésus les a salués en disant plusieurs fois «  la Paix soit avec vous ! » (Jn20,19.21.26). Cette formule traditionnelle, par laquelle on souhaite "shalom", la paix, prend ici un nouvel aspect : elle devient le don de cette paix que seul Jésus peut donner, car fruit de sa victoire radicale sur le mal. La « paix » que Jésus offre à ses amis est le fruit de l’amour  de Dieu qui l’a conduit à mourir sur la croix, à verser tout son sang, tel un Agneau humble et docile, « plein de grâce et de vérité » (Jn 1,14).

Voilà pourquoi le bienheureux Jean-Paul II a voulu consacrer ce dimanche après Pâques  à la Miséricorde divine, avec une icône bien précise: celle du côté transpercé du Christ, d’où jaillirent sang et eau, selon le témoignage oculaire de l’apôtre Jean (cf. Jn19, 34-37). Mais Jésus est désormais ressuscité, et de Lui vivant jaillissent les Sacrements  de Pâques, le Baptême et l’Eucharistie: qui s’en approche avec foi reçoit le don de la vie éternelle.

Chers frères et sœurs, accueillons le don de la paix que nous offre Jésus ressuscité, laissons nos cœurs être remplis de sa miséricorde! De cette façon, par la puissance de l’Esprit Saint,  l’Esprit qui a ressuscité le Christ d’entre les morts, nous pouvons nous aussi porter aux autres ces dons de Pâques. Que la très Sainte Vierge Marie, Mère de Miséricorde, l’obtienne pour nous".

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 04:57

Voeux de Pâques de Benoît XVI


 

Anita Bourdin

ROME, dimanche 8 avril 2012 (ZENIT.org) – « Recherchez toujours le Christ ressuscité » : c’est l’invitation de Benoît XVI qui a exprimé ses vœux de Pâques ce dimanche 8 avril en 65 langues, au terme de son message à la ville et au monde – « urbi et orbi » - depuis la loggia des bénédictions de la basilique Saint-Pierre.

Le pape a en effet présidé la messe du jour de Pâques sur le parvis de la basilique vaticane transformé en un jardin de la résurrection embaumé et multicolore grâce à un mécène hollandais qui fait parvenir chaque année des dizaines de milliers de fleurs et d’arbustes. Pour Pâques.

Des dizaines de milliers de personnes ont participé à la messe. A la fin de la célébration, la foule avait envahi la place Saint-Pierre et la rue de la Conciliation.

« Bonnes Pâques à vous, hommes et femmes de Rome et d’Italie, a dit le pape en italien au début de ses vœux. Recherchez toujours le Christ ressuscité, la lumière de la Vérité, qui a dissipé les ténèbres de la mort, et a offert au monde la splendeur de Dieu. Gardez dans votre cœur le rayonnement de paix et de joie qui vient de la résurrection du Christ qui donne de force et sens à toute attente et à tout projet de bien ».

En français, le pape a ajouté : « Le Christ est ressuscité. Sainte fête de Pâques ! Que pour vous ce mystère soit source de bonheur et de paix profonde. »

Le pape a conclu son tour du monde en 65 langues par ce vœux d’espérance, en écho à son message Urbi et Orbi : « Surrexit Christus spes mea. »

Avant la bénédiction solennelle "Urbi et Orbi", le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, présent à la droite du pape, a rappelé, depuis la loggia,  que cette bénédiction confère "l'indulgence plénière", aux conditions habituelles prévues par l'Eglise, notamment de confession et de communion sacramentelle, même aux baptisés qui l'ont reçue en direct à la télévision, à la radio, ou par d'autres moyens modernes de communication.

Comme chaque année pour Pâques, la célébration a été rehaussée par la présence de la Garde suisse, de la Gendarmerie vaticane et de la fanfare des Carabiniers italiens, qui ont exécuté les hymnes italien et du Vatican.

Après le marathon liturgique de la semaine sainte, et le récent voyage au Mexique et à Cuba, Benoît XVI se reposera quelques jours à Castelgandolfo d’où il présidera la prière mariale duRegina Caeli, demain, lundi de Pâques, 9 avril, à midi. Mais il sera à Rome mercredi, 11 avril, pour l’audience générale, place Saint-Pierre, à 10 h 30, selon les prévisions du Centre de télévision du Vatican.

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 04:55
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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 05:56
À Cuba, le « Líder Máximo » a finalement rencontré le « Pontifex maximus »
Jusqu’au dernier moment, les vaticanistes se sont demandé si Benoît XVI allait – oui ou non – rencontrer Fidel Castro. Finalement, la rencontre a bien eu lieu mardi 29 mars 2012, à la nonciature apostolique de la Havane. Retrouvez le contenu de la chronique hebdomadaire sur RCF de Samuel Pruvot, rédacteur en chef Actualités de Famille Chrétienne.
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© Osservatore Romano - REUTERS

Vêtu d’un survêtement noir, Fidel Castro a posé un tas de questions à Joseph Ratzinger, notamment sur son travail de pape et sur le renouveau liturgique… De la même génération, les deux hommes incarnent des engagements aux antipodes. D’un côté : le révolutionnaire en armes qui s’est emparé du pouvoir au nom du peuple en 1959 ; de l’autre un jeune théologien discret qui, à la même époque, enseigne à l’université de Bonn. Plus tard, le même Ratzinger dénoncera la théologie de la Libération et ses dérives marxistes…

L’un est devenu le successeur de saint Pierre en 2005 – premier pape allemand depuis un millénaire – l’autre a quitté le pouvoir en 2006 pour raisons de santé… D’un côté le Pontifex maximus et de l’autre le « Líder Máximo »… C’est Fidel Castro qui a demandé à voir le pape. Pour quelle raison ? On imagine que le vieux dictateur malade avait laissé à son frère le soin de négocier les affaires en cours avec le Vatican : la liberté religieuse, le sort des prisonniers politiques, etc.

 

« Une nuit, Castro me posa des questions sur la Bible »

Il ne lui restait donc rien d’autre que la politesse, la curiosité ou les souvenirs. Souvenirs de ses rencontres avec Jean-Paul II, à Rome en 1996 et à Cuba en 1998. Nostalgie de son enfance chrétienne peut être… J’ai eu la chance de recueillir ce témoignage de la bouche même du cardinal Etchegaray, émissaire secret de Jean-Paul II auprès de Castro.« Une nuit, Castro me posa des questions sur la Bible jusqu’à 2 heures du matin. Il me demanda aussi comment on fabriquait les saints. Il évoqua avec affection sa mère, une Créole qui allumait des cierges devant l’image de la Vierge. »

Au soir de sa vie, Castro a peut-être voulu rallumer la foi de son enfance noyée dans ses folies révolutionnaires… Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Et commencer sa révolution chrétienne.

Samuel Pruvot

Source : Famille Chrétienne
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