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Abbé Yves GROSJEAN


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Le saint du jour

Le psaume du jour

 

 

29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 06:31

Plus qu'un explicatif, plus qu'un argumentaire, une oeuvre irréfutable, subtil mélange de science irréfutable et de bon sens indiscutable.

A mettre entre toutes les mains (lecture en ligne en pdf).

Gpl
Bon de commande
Soutenir la fondation.


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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 04:39

Rm

"Vous pouvez transmettre aux personnes qui participent à la Marche pour la vie à Paris, le 22 Janvier, tous mes encouragements et mon soutien pour la grande cause du respect de la vie humaine créée par Dieu.

De bien des manières, les fidèles du Christ font prendre conscience à leurs contemporains que nul ne peut disposer de la vie que le Créateur nous donne.

Puissions-nous trouver les moyens de toucher le cœur des hommes d’aujourd’hui et leur faire découvrir en vérité – et au-delà des bruits médiatiques – la beauté du mystère de la vie

† Roland Minnerath".

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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 06:28
A ceux qui ont raté ou voudraient revoir l'émission de Carole Rousseau "C'est Quoi l'Amour?" consacrée aux personnes porteuses de trisomie 21, il y a une nouvelle diffusion dans la nuit du vendredi 25 au samedi 26 mars à 01h15 sur TF1. A vos magnétoscopes ! 
Sinon, il est toujours possible de revoir le sujet sur Internet à cette adresse : http://videos.tf1.fr/c-quoi-l-amour/trisomie-comment-transcender-sa-difference-6315284.html
Côté presse, dans Le Pélerin N°6694 du jeudi 17 mars il y a 3 pages d'interview d'Eléonore + une très jolie photo pleine page.
Enfin, nous avons lancé une souscription au livre intitulé "Supplément d'Ame" sur notre site http://www.lesamisdeleonore.com. Le livre relatera la vie ordinaire illustrée et racontée par dix personnes trisomiques et quatre autres personnalités non moins "extra-ordinaires".
Enfin, un grand merci à tous ceux qui ont envoyé un message d'encouragements ou de félicitations à Eléonore suite à ses apparitions dans les médias. Eléonore n'a pas encore pu répondre à tous mais sachez que chaque message a été lu avec attention et émotion.

A très bientôt.

 

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 07:59

 

Foi et Lumiere
International



La personne
handicapée mentale



La famille

Foi et Lumiere
Les amis




Foi et Lumière : des communautés de rencontre formées de personnes ayant un handicap mental, de leurs familles et d'amis ...

En 1968, on estime que les personnes qui ont un handicap mental n'ont pas leur place dans les pélerinages, qu'elles ne sont pas capables de vivre cette démarche et que leur présence peut être perturbante pour les autres pélerins.
En réponse à l'appel des parents de Thaddée et Loïc, deux enfants ayant un handicap mental, Jean VANIER er Marie-Hélène MATHIEU organisent avec eux, un pélerinage à Lourdes.
A Pâques 1971, 12OOO pélerins de 15 pays, dont 4000 personnes handicapées mentales, accompagnées de leurs parents et amis se rassemblent à nouveau.
Transportés, ils veulent continuer l'aventure. Jean VANIER suggère : "continuez de vous réunir en petites communautés, faites tout ce que l'Esprit Saint vous inspirera!" : AINSI EST NE FOI ET LUMIERE CE LUNDI DE PAQUES A LOURDES !
De nos jours, 1612 communautés existent dans 81 pays.
Sur notre secteur, depuis le 11 Septembre 2010, fonctionne notre communauté Sainte-Bernadette, avec comme animateur spirituel le Père Pierre SALVERT.

Mauricette Riscagli a été choisie pour en être "le Berger"

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 07:06

La Fondation Jérôme Lejeune, 1er financeur en France de la recherche sur la trisomie 21 et autres déficiences intellectuelles d’origine génétique, 1er centre de consultation médicale spécialisée en France pour les déficiences intellectuelles d’origine génétique (plus de 5 000 patients), communique :

Le projet de loi bioéthique examiné la semaine dernière et adopté aujourd’hui à l’assemblée nationale appelle plusieurs remarques.

1)    Un eugénisme triomphaliste

L’annonce de la naissance du 1er « bébé médicament » à l’ouverture du débat parlementaire a engendré des prises de parole d’élus inutilement enthousiastes alors même que des éléments graves auraient dû alerter la représentation nationale sur l’organisation de ce qu’on peut qualifier de « mystification politique et médiatique » révélant l’emprise d’une forme de lobby de l’industrie procréatique :

  • coïncidence indigne entre les dates de publicité de l’annonce du bébé du « double-tri » et du débat parlementaire,
  • mutisme sur l’existence de méthodes alternatives au DPI HLA pour soigner la bêta thalassémie (cellules souches du sang du cordon ou thérapie génique), affection dont est atteint l’enfant au bénéfice duquel a été mis en œuvre le DPI HLA,
  • absence d’un bilan évaluatif du dispositif de DPI HLA exigé par la loi de 2004 du fait du caractère expérimental, exigence rappelée par le conseil d’Etat dans son rapport préparatoire à la révision de la loi de bioéthique (rapport du 6 avril 2009).

Les débats ont par ailleurs mis en valeur des prises de paroles lucides et courageuses de certains députés de la majorité à propos du dépistage prénatal de la trisomie 21. Elles ont permis de poser les termes de la problématique et faire admettre un constat inquiétant d’une automaticité entre la détection d’anomalies du fœtus, notamment la trisomie 21, avec le recours à l’interruption médicale de grossesse.

Cependant ils ont été aussi l’occasion d’entendre des propos clairement eugénistes comme ceux des députés Olivier Dussopt (déjà dénoncés publiquement) ou Jean Louis Touraine selon lequel une femme ne peut s’engager dans une démarche de dépistage prénatal sans avoir comme objectif le recours à une IMG.

2)    Une conception utilitariste et matérialiste renforcée (recherche sur l’embryon et assistance médicale à la procréation)

Plusieurs articles consacrés à l’encadrement de l’assistance médicale à la procréation et de la recherche sur l’embryon humain ont renforcé la conception utilitariste et matérialiste de la vie humaine commençante  par une majorité de députés, notamment à travers :

  • L’annulation de la restriction (à 3) du nombre d’embryons créés pour une AMP, mesure qui avait pourtant fait l’objet d’un vote positif à l’issue de l’examen par la commission spéciale bioéthique, incarnant une volonté politique de réduire l’importance préoccupante du stock d’embryons surnuméraires (plus de 150 000).
  • L’affaiblissement d’une des 2 conditions pour déroger au principe d’interdit de la recherche sur l’embryon humain (passage de la perspective d’un « progrès thérapeutique » à celle d’un « progrès médical »), sans justification scientifique mais répondant aux besoins de l’industrie de l’AMP (amélioration des techniques d’AMP à partir d’embryons humains) ou pharmaceutique (modélisation de pathologies à partir d’embryons humains).

3)    Quelques dispositions respectueuses des êtres humains fragiles avant ou pendant la grossesse

On peut saluer quelques mesures de progrès portées par certains députés de la majorité :

  • refus de l’inscription d’une prescription obligatoire des examens de dépistage prénatal à toute femme enceinte,
  • proposition de transmission d’une liste d’associations aux femmes enceintes à qui est annoncé que leur fœtus pourrait être atteint d’une pathologie d’une « particulière gravité »,
  • demande d’un rapport au gouvernement sur l’état de la recherche de traitement de la trisomie 21.
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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 18:06

Mgr Dominique Rey publie  un communiqué :

R "L’assemblée nationale est appelée cette semaine à débattre en première lecture de l’opportunité de poursuivre ou non la recherche sur l’embryon. La controverse récurrente suscitée par l’utilisation des cellules souches issues de la destruction des embryons in vitro montre en creux le malaise «intellectuel» que les responsables politiques éprouvent avec raison sur un enjeu majeur de civilisation.

Dans le secret de sa conscience, chacun sait bien, pour reprendre les mots expressifs de Benoît XVI lors la veillée mondiale de prière pour la vie, que l’embryon humain «n’est pas une accumulation de matériel biologique, mais un nouvel être vivant, dynamique et merveilleusement ordonné, un nouvel individu de l’espèce humaine (…). Il en a été ainsi pour chacun de nous dans le sein de notre mère». A ce titre, l’éthique qui revendique rationnellement le respect de l’être humain dès le début de sa vie au nom du principe cardinal de dignité doit continuer à primer sur toute autre considération.

Du fait des progrès considérables enregistrés dans le champ des cellules souches adultes et reprogrammées ainsi que l’ont rappelé récemment d’éminents scientifiques devant la commission parlementaire spéciale, la science elle-même plaide aujourd’hui pour tourner la page de la recherche sur l’embryon. Celle-ci, rappelle encore le Saint-Père, «ne se place pas véritablement au service de l’humanité. Elle passe par la suppression de vies humaines qui ont une égale dignité par rapport aux autres personnes humaines et aux chercheurs eux-mêmes. L’histoire elle-même a condamné par le passé et condamnera à l’avenir un tel type de science, non seulement parce qu’elle est privée de la lumière de Dieu, mais également parce qu’elle est privée d’humanité».

En choisissant de revenir à la solution législative de 1994 interdisant toute pratique détruisant ou instrumentalisant l’embryon, la France pourrait porter un message fort de civilisation qui serait cohérent avec la science et qui contribuerait par là même à réorienter la bioéthique au service des plus vulnérables."

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 18:04

10 associations sécialisées dans la handicap lancent un appel dans La Vie contre la "chasse aux trisomiques" qui prévoit le projet de loi sur la bioéthique. Extraits :

T "Nous, parents de jeunes et d’adultes atteints de trisomie 21, nous battons, depuis leur naissance, pour que nos enfants soient éduqués, respectés, et impliqués dans la société. C’est pour cela que nous avons créé ou pris la responsabilité d’associations qui les représentent et les défendent. Comme pour tout citoyen, les droits fondamentaux de ceux qui souffrent de trisomie 21 doivent être respectés. Nous apprécions les efforts qui ont été faits dans ce sens, notamment depuis la loi pour l’égalité des droits et des chances de 2005. Mais ils ne suffisent pas : aujourd’hui encore, et peut-être plus qu’hier, les personnes trisomiques souffrent du regard ambivalent que nos contemporains posent sur elles.

Il leur faut accepter leur handicap, et nous faisons tout pour cela, avec l’aide de leurs médecins, de leurs éducateurs et accompagnateurs spécialisés. Mais, nous souffrons, pour eux et avec eux, de constater combien leur bonheur de vivre est affecté par les préjugés dont ils font l’objet. Ils nous disent, clairement, que le plus dur pour eux n’est pas leur maladie, mais le rejet dont ils pâtissent, ouvertement ou subrepticement. Nous rejetons toute tentative de réduire les personnes fragiles à leur fragilité. Leur handicap nous renvoie à notre capacité à atteindre l’autre au-delà de son apparence, de ses qualités, de sa grâce ou de sa disgrâce. Il nous oblige à rejoindre l’autre dans sa vérité. [...]

L’exclusion dont sont victimes les personnes atteintes de trisomie 21 passe bien entendu par les immenses difficultés d’accès à l’école et à l’emploi. Mais, bien avant cela, elle se manifeste d’abord par le refus de les accueillir et ce, dès avant la naissance ! [...] Les dérives eugéniques dont sont victimes les personnes trisomiques sont un constat alarmant établi par des voix autorisées, comme celle du Conseil d’Etat, de l’ancien ministre de la santé Jean-François Mattéi, de l’ancien président du CCNE, Didier Sicard et de nombreux gynécologues obstétriciens. Nous souhaitons donc une réelle prise de conscience des responsables, condition d’une volonté politique forte, indispensable pour atténuer ces pratiques eugéniques. C’était d’ailleurs un souhait unanime des citoyens dans leurs contributions aux Etats généraux de la bioéthique !

Nous attendons du gouvernement et du législateur qu’ils proposent des mesures à la hauteur de la situation. [...] Nous attendons de la révision de la loi de bioéthique qu’elle soit l’occasion d’intégrer une dimension positive au diagnostic prénatal en proposant une information mesurée pour les femmes enceintes, notamment sur la dignité de leur enfant et la prise en charge adaptée dont il pourra bénéficier. L’apport de cette information positive est nécessaire pour lutter contre l’angoisse liée à la méconnaissance du handicap et pour soulager les parents de la pression normative et culpabilisante du dépistage. Le choix collectif ne peut pas rester celui du mutisme. Pourtant, l’actuel projet de loi évoque ces informations positives mais ne les rend pas obligatoires. [...]"

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 18:01

BHier, l’initiateur de la pétition en ligne pour un moratoire sur la recherche embryonnaire a remis devant l’Assemblée nationale les 11 000 signatures récoltées en quelques semaines. Accompagné de Michael Lonsdale et de Frigide Barjot, Stanislas de Larminat (caché par le député sur le photo) a présenté la pétition à la presse, avant d’accompagner un modeste cortège de 2CV vers l’Assemblée. La 2CV bleu-blanc-rouge a amé Lonsdale, Larminat, la pétition… sur le trottoir devant le Palais-Bourbon. 570 enveloppes destinées aux députés ont été remises à Xavier Breton, élu UMP de Bourg-en-Bresse, qui anime un petit groupe parlementaire soucieux de limiter les dégâts de la loi bioéthique.

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 17:58

Très clair communiqué de la Fondation Jérôme Lejeune :

"Présenté abusivement comme une prouesse médicale, le bébé médicament n’est que le fruit d’une technique doublement eugénique, inutile et mensongère.

1) Le bébé médicament : une technique doublement eugénique

L Autorisé par la loi de bioéthique de 2004, à titre expérimental, le bébé-médicament nécessite un double tri d’embryons. D’abord, il faut éliminer les embryons porteurs de l’affection dont souffre le grand frère ou la grande soeur à soigner. Ensuite, dans le stock d’embryons sains, un 2ème tri est effectué qui permet de ne garder que des embryons compatibles pour la greffe envisagée. C'est-à-dire qu’on admet explicitement de supprimer des embryons sains qui n’ont pas la chance d’être compatibles pour une greffe. Il s’agit donc d’une double transgression. Pour obtenir un embryon qui corresponde au «cahier des charges» on a évalué qu’il faut trier et éliminer 100 embryons «non compatibles».

2) Le bébé médicament : une technique inutile

Il importe d’autant plus de refuser cette évolution que le développement des banques de sang de cordon fait du bébé médicament une technique inutile. Il est possible de rechercher parmi les greffons de sang de cordon celui qui permettra de traiter la pathologie considérée. Il faut savoir que la pénurie de stocks de sang de cordon aujourd’hui, entrainant un problème pour les greffes HLA-compatibles (il faut pour cela disposer d’échantillonnages variés), s’explique par l’absence de choix politiques clairvoyants au début des années 2000 relatifs à l’organisation de cette activité. Cette démission politique ne doit pas se renouveler en 2011.

3) Le bébé médicament : une technique mensongère

La loi de 2004 avait limité l’usage de cette technique à une expérience de 5 ans. La pérennisation de cette technique repose sur un mensonge. La technique du bébé médicament aurait dû faire l’objet d’une expérimentation, puis d’une évaluation, avant d’être éventuellement reconduite ou arrêtée. Cela n’a pas été le cas puisque cette technique depuis 2004 n’a pas abouti (cf. le rapport du conseil d’Etat relatif à la révision de la loi de bioéthique, avril 2009). L’inscrire définitivement parmi les actes auxquels il pourrait être recouru est donc une malhonnêteté intellectuelle, un risque médical et une faiblesse sur le plan politique. Enfin il faut rappeler qu’en 2004 cette technique, que la majorité de l’époque ne souhaitait pas, a été introduite par un amendent de l’opposition. On note qu’en 2011, c’est la même majorité, qui par un amendement du rapporteur du projet de loi (le député Jean Léonetti) valide aveuglément cette transgression. Les choix politiques de 2011 s’inscriront-ils dans la continuité de ceux de 2004, eugénistes et fondés sur une manipulation médiatique, ou feront-ils preuve de lucidité et de courage pour privilégier des orientations solides médicalement et éthiques ?"

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 21:39

La Fondation Lejeune communique :

L "A l’occasion des débats parlementaires qui s’ouvrent pour réviser la loi de bioéthique, la Fondation Jérôme Lejeune appelle les députés à faire preuve de lucidité, de cohérence et de courage, en soutenant des choix marqués par la volonté d’atténuer les dérives eugéniques et de restaurer le respect de la vie de tout être humain. 2 enjeux l’exigent de manière particulièrement aiguë :

1) la recherche sur l’embryon,

2) le dépistage prénatal des enfants trisomiques.

Les travaux de la commission spéciale, qui n’ont malheureusement pas compensé les défaillances du texte du gouvernement, confirment l’urgence de ces demandes. 

1)    Recherche sur l’embryon : lubies et lobbies

LUCIDITE

La commission spéciale n’a pas modifié les articles du projet de loi relatifs à la recherche sur l’embryon qui marquent une rupture importante avec l’encadrement législatif de 2004. Le texte fragilise significativement les deux conditions cumulatives posées pour déroger à l’interdit de recherche sur l’embryon. Il remplace notamment l’exigence de « progrès thérapeutiques » par des « progrès médicaux », ce qui devient une contrainte faible ouvrant la porte à des pratiques et des domaines qu’avait explicitement écartés le législateur en 2004 (recherche fondamentale, besoins de l’industrie pharmaceutiques avec la modélisation des pathologies et le criblage de molécules). Pourtant, personne ne demande cette évolution, hormis les acteurs de la recherche qui ont intérêt à la libéralisation de la recherche sur l’embryon parmi eux l’industrie pharmaceutique qui veut disposer de cellules souches embryonnaires pour modéliser des pathologies et cribler des molécules, et l’industrie de la procréation qui a besoin d’embryons pour tester ses nouvelles techniques. Les auditions des chercheurs par la commission spéciale sont limpides : scientifiquement en 2011 il n’y a aucune raison de persister à favoriser la recherche sur l’embryon humain.

COHERENCE

Or notre société est fondée sur le principe de protection de l’être humain (article 16 du code civil qui affirme que « la loi garantit le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie »). La protection des plus faibles constitue un principe de civilisation à la base de notre société. Dans ce cadre, la Fondation Jérôme Lejeune demande que les débats soient conduits par le souci de la cohérence. Sans fondement scientifique, la libéralisation de la recherche sur l’embryon, qu’entrainera l’élargissement des conditions pour déroger, est d’autant plus scandaleuse.

COURAGE

Les informations objectives dont disposent les parlementaires leur permettent de faire preuve de courage, à l’instar de la proposition qu’ont votée certains d’entre eux en commission limitant le nombre d’embryons créés pour l’AMP. S’agissant de la recherche sur l’embryon, les députés devraient pouvoir décider de revenir à l’interdit de principe sans dérogation, ou a minima, de reconduire le moratoire dans les conditions actuelles. Il faut se rappeler que les choix politiques de 2004 ont entraîné un retard des équipes françaises dans les recherches sur les cellules souches non embryonnaires : reprogrammées (intéressantes pour la modélisation), et adultes, les seules à avoir traité des malades aujourd’hui et sans aucun coût éthique."

 

2)    Dépistage prénatal des enfants trisomiques : une prise de conscience s’impose pour contrer l’eugénisme

LUCIDITE

T 15 ans après l’encadrement et la généralisation du dépistage prénatal en France, le constat s’agissant de la trisomie 21 est clair : cette pathologie fait l’objet d’une éradication massive. Les chiffres sont connus : en France, 92 % des fœtus atteints de trisomie 21 sont dépistés et 96 % d’entre eux sont éliminés. Des voix autorisées (Didier Sicard, Jean-François Mattéi par exemple) mais aussi des institutions (Conseil d’Etat) ont tiré la sonnette d’alarme depuis longtemps. Le dérapage d’un parlementaire en Commission spéciale bioéthique le 25 janvier, s’étonnant qu’il reste encore 4% d’enfants trisomiques à naître en France en 2011, illustre dramatiquement l’état de la mentalité eugéniste de nos contemporains. 

COHERENCE

Cette situation exige une prise de conscience à la hauteur. Elle exige que les responsables politiques renoncent aux orientations prises depuis 15 ans poussant à la stigmatisation et à l’élimination, obstacle à l’accueil et à l’insertion pourtant proclamés par les responsables et attendus par les citoyens. La mise en garde du CCNE à ses tout débuts balise le chemin de la cohérence aujourd’hui : «Il est à craindre que le recours fréquent au diagnostic prénatal ne renforce le phénomène social de rejet des sujets considérés comme anormaux et ne rende encore plus intolérable la moindre anomalie du fœtus ou de l'enfant». (Avis n°5 -1985)

COURAGE

Le choix collectif de notre pays et de ses représentants ne peut rester celui du mutisme devant l’eugénisme. Le débat qui s’ouvre demain permettra-t-il un réveil ? Celui-ci n’a pas été constaté au niveau du gouvernement ou au sein de la commission spéciale. Les mesures à prendre sont pourtant simples, elles ne demandent que du courage :

  • supprimer du projet de loi les éléments développant l’eugénisme (notamment dans l’article 9 du projet de loi l’obligation faite aux médecins de proposer à toute femme enceinte les examens de dépistage prénatal)
  • informer sur la maladie, sans fantasme ni dramatisation
  • débattre de l’eugénisme
  • organiser des soutiens pour les parents à différentes étapes (annonce du handicap, insertion scolaire ou professionnelle, préparation du vieillissement)
  • développer la recherche à visée thérapeutique

Demain s’ouvre au Parlement un débat qui ne concerne pas uniquement les scientifiques et la représentation nationale, mais bien l’ensemble des citoyens et les valeurs de notre société. Les forces humanistes seront-elles suffisantes pour contrer les poussées eugénistes ?"

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LA PAROISSE

 

 

 

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