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Abbé Yves GROSJEAN


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Le saint du jour

Le psaume du jour

 

 

19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 04:07


Le blog de la paroisse vous propose le texte intégral de la Conférence des Evêques de France sur le thème : "Elections, un vote pour quelle société?" en publiant aujourd'hui le troisième article sur "L'éducation".

TEXTE INTEGRAL ICI 

 

 ÉDUCATION

L’éducation est une des expressions majeures

du respect de la personne. Une éducation juste

implique : la liberté et la responsabilité des parents, la

transmission à tous des savoirs essentiels, l’attention

spécifique à ceux qui rencontrent des difficultés

scolaires, le respect de la liberté de conscience, des

enseignements respectueux de la dignité et de la

beauté de la vie humaine.


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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 04:16


Le blog de la paroisse vous propose le texte intégral de la Conférence des Evêques de France sur le thème : "Elections, un vote pour quelle société?" en publiant aujourd'hui le deuxième article sur "La famille".

TEXTE INTEGRAL ICI 

 

FAMILLE

En créant l’être humain, « homme et femme », Dieu

a suscité une relation de complémentarité à la fois

biologique et sociale qui se retrouve dans toute la

société. La différence sexuelle de l’homme et de la

femme est fondatrice et structurante de tout le devenir

humain. De plus, l’union de l’homme et de la femme

scellée dans le mariage est le moyen le plus simple

et le plus efficace d’accompagner le renouvellement

des générations et d’accueillir les enfants pour les

introduire en ce monde. La famille, fondée sur l’union

durable de l’homme et de la femme, doit être aidée

économiquement et défendue socialement car, à

travers les enfants qu’elle porte et qu’elle éduque, c’est

l’avenir et la stabilité de la société qui sont en jeu.

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 07:11

Le blog de la paroisse vous propose le texte intégral de la Conférence des Evêques de France sur le thème : "Elections, un vote pour quelle société?" en publiant aujourd'hui le premier article sur "La vie naissante".

TEXTE INTEGRAL ICI

 

 

VIE NAISSANTE

Chaque personne est unique aux yeux de Dieu. L’engagement résolu des chrétiens n’est pas dicté d’abord par une morale mais par l’amour de la vie que ni la maladie ni l’âge ne peut amoindrir. Il est impératif que les autorités publiques refusent l’instru- mentalisation de l’embryon. De même, l’avortement ne peut en aucun cas être présenté comme une solution pour les mères en difficulté. Les chrétiens doivent veiller à ce que la société consacre de grands efforts pour l’accueil de la vie. 

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 05:21

 

Extrait de l'intervention du Cardinal Vingt-Trois, lors du colloque « Familles et société : quels choix pour demain ? », les 1er et 2 octobre 2011 :

V"Nous ne sommes pas des saints qui faisons la morale aux pécheurs. Nous sommes des pécheurs qui ont la grâce de croire que la miséricorde de Dieu et sa force nous donnent le moyen de surmonter nos faiblesses. Il n’y a pas d’accueil et de témoignage possible sans cette modestie et cette humilité qui nous rendent proches de toute personne. Mais il me semble précisément que ce que nous pouvons donner de meilleur à nos interlocuteurs, c’est le témoignage que nous vivons en Église : il est possible de vivre un mariage définitif et d’y trouver le bonheur dans sa famille. N’est-ce pas ce qu’ils cherchent et que nous sommes chargés de leur annoncer, en leur proposant un chemin pour y parvenir ?

De ce point de vue, je crois qu’il ne faut pas nous laisser entrainer dans un certain décalage en cédant consciemment ou inconsciemment aux courants de pensée qui veulent écorner l’identité de la famille en refusant de prendre en compte les conditions nécessaires à son existence stable. [...] On nous fait ici et là, mais de manière persistante, la publicité des familles décomposées et recomposées, pour éviter surtout de parler de la famille ordinaire qui fascine ou agace.

Le long chemin parcouru depuis plus de vingt siècles est-il un détour sans signification ? Faut-il compter pour rien le passage progressif à la monogamie, l’établissement lent et difficile du mariage libre, en particulier pour les femmes, la prise de conscience de la responsabilité éducative des parents à l’égard de leurs enfants ? Notre culture et notre société sont-elles fatiguées de ce chemin parcouru ? Faut-il revenir aux moeurs de l’Antiquité païenne ?

Nous devons résister à cet attrait mortifère. Les hommes et les femmes du XXIe siècle sont autant capables que ceux des siècles précédents de prendre leurs responsabilités et de mener une vie « raisonnable et juste » comme dit saint Paul (Tt 2, 12). Si un mariage sur trois aboutit à un divorce, la séparation n’est pas inévitable et deux sur trois tiennent jusqu’au bout. Il n’y a pas de fatalité de l’échec. La bonne nouvelle que nous annonçons n’est pas un particularisme désuet réservé à des gens taillés sur mesures. Le mariage stable et définitif d’un homme et d’une femme pour éduquer des enfants n’est pas une curiosité d’une secte exotique. C’est un chemin possible pour tous et il est important que nous sachions faire témoigner ceux qui le vivent avec bonheur, même si c’est aussi quelque fois au prix d’une souffrance réelle.

Notre attachement au mariage hétérosexuel, monogamique et définitif est important, non seulement pour nous, mais aussi pour toute la société. Il rappelle que l’union de l’homme et de la femme n’est pas une simple affaire de sentiments privés. Cette union a une fonction sociale. Elle constitue un cadre éducatif pour développer des relations sociales dans un autre registre que celui de l’intérêt particulier et de la violence. Si nos législateurs et nos gouvernants oublient cette dimension fondamentale de la mission familiale, c’est à nous de leur rappeler, y compris par nos votes."

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 06:05


La presse s'émeut (20 minutesle Figaro) de la suspension du père Rémi Bouriaud, curé de la Baule, qui vit en concubinage depuis 11 ans. L'évêque a appliqué le droit canonique qui stipule :

"Can. 1395 - § 1. Le clerc concubin, en dehors du cas dont il s'agit au can. 1394, et le clerc qui persiste avec scandale dans une autre faute extérieure contre le sixième commandement du Décalogue, seront punis de suspense, et si, après monition, ils persistent dans leur délit, d'autres peines pourront être graduellement ajoutées, y compris le renvoi de l'état clérical".

Les Papes l'ont rappelé depuis toujours :

  PtsPar son célibat, le prêtre devient "l’homme pour les autres", d’une manière différente de celui qui, en se liant à la femme dans l’union conjugale, devient lui aussi, comme époux et père, " homme pour les autres " surtout dans le cercle de sa propre famille, c’est-à-dire pour son épouse, et avec elle pour ses enfants auxquels il a donné la vie. Le prêtre, en renonçant à cette paternité propre aux époux cherche une autre paternité, et même presque une autre maternité quand on pense aux paroles de l’Apôtre au sujet des enfants qu’il engendre dans la douleur (38). Ce sont là des enfants de son esprit, des hommes confiés par le Bon Pasteur à sa sollicitude. Ces hommes sont nombreux, plus nombreux que ceux que peut embrasser une simple famille humaine" (Bienheureux Jean-Paul II - Lettre aux prêtres 1979).

"Pour vivre dans le célibat d'une façon mûrie et sereine, il semble qu'il soit particulièrement important que le prêtre cultive profondément en lui l'image de la femme comme soeur" (Bienheureux Jean-Paul II - Lettre aux prêtres 1995).

"Sur le mystère eucharistique, célébré et adoré, se base le célibat que les prêtres ont reçu comme don précieux et signe de l’amoursans partage envers Dieu et envers le prochain" (Benoît XVI Rome - octobre 2005).

"Le Christ, Souverain Prêtre, est aussi le Bon Pasteur qui veille sur ses brebis au point de donner sa vie pour elles (cf. Jn 10, 11). Pour imiter le Seigneur sur ce point aussi, votre cœur doit devenir mature au Séminaire, en étant totalement à la disposition du Maître. Cette disponibilité, qui est un don de l’Esprit Saint, inspire la décision de vivre le célibat pour le Royaume des cieux, le détachement des biens de la terre, la sobriété de la vie, l’obéissance sincère et sans dissimulation" (Benoît XVI Madrid - août 2011).

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 04:25
Le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a présidé une messe à la mémoire des victimes des attentats du 11 septembre 2001, à l'intention de leurs familles, pour toutes les victimes d'attentats terroristes et pour la paix, en la Cathédrale Notre-Dame de Paris, le 11 septembre 2011. Voici le texte de son homélie sur l'Evangile de Jésus-Christ selon Saint-Matthieu 18, 21-35.
 
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Mesdames et Messieurs, chers amis, mes frères,

Est-il possible aux hommes de pardonner ? C'est la question qui nous est brutalement posée par la liturgiede ce jour 1 alors que nous faisons mémoire d'événements dont la cruauté gratuite et la volonté destructrice ont choqué le monde entier. Comment pourrions-nous échapper à cette question quand nous pensons aux victimes du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis d'Amérique et quand vient s'ajouter à la somme atroce des souffrances endurées la liste malheureusement jamais close des victimes du terrorisme international ?

Nous mesurons chaque jour dans notre vie personnelle, notre vie familiale et notre vie sociale que le pardon n'est pas un mouvement spontané. Le mouvement naturel du cœur humain est plutôt de chercher compensation, ou réparation, ou vengeance. S'il nous est si difficile de pardonner dans les petits torts que nous subissons chaque jour, nous comprenons bien que le pardon des attaques plus importantes et plus cruelles est encore beaucoup plus difficile et, pour le dire brutalement, nous paraît hors de notre portée.

La parabole utilisée par Jésus pour ouvrir le cœur de Simon Pierre à un pardon généreux, nous aide sans doute à mesurer l'écart entre la représentation que nous nous faisons du pardon et le véritable modèle du pardon qui est celui accordé par Dieu, aussi infini et hors de nos mesures que sa miséricorde est infinie et hors de nos mesures. Là où Simon Pierre voulait quantifier et poser des limites, Dieu l'entraîne dans une miséricorde infinie.

Cependant Jésus ne nous enferme pas dans une impasse. La parabole nous fait entrer dans une réflexion logique accessible à notre intelligence et à notre raisonnement : si nous voulons bénéficier du pardon que Dieu propose à l'humanité dans la mort et la résurrection de Jésus-Christ, nous devons nous aussi entrer dans une démarche de pardon ; et cette démarche de pardon nous entraîne avec Jésus sur la chemin de Jérusalem et de sa passion. C'est aussi le sens de la prière du Seigneur que Jésus nous a donnée pour parler à notre Père : Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés !

Dans une culture et une société où l'excitation de l'information est toujours à la recherche des polémiques, des confrontations et des oppositions, nos efforts pour vivre en démocratie risquent de se perdre dans une violence sociale, le plus souvent verbale, mais aussi hélas parfois physique. Nous devons le reconnaître, les actes de violence sont suscités à la fois par la haine de l'autre et par le désir de faire parler de soi. Combien de fois les actes de terrorisme ne sont-ils pas perpétrés pour mobiliser l'attention médiatique et prospérer sur l'horreur mais aussi sur la fascination morbide du spectacle des victimes ?

En ce jour où nous faisons mémoire des victimes de l'attentat du 11 septembre 2001, auxquelles nous associons toutes les victimes du terrorisme, il est bon de nous rappeler des évidences qui s'imposent devant des crimes aussi odieux, mais des évidences qui doivent aussi éclairer les comportements quotidiens qui risquent de banaliser l'horreur et d'éroder les capacités de résistance à la violence gratuite dans la vie de nos sociétés.

Une image de Dieu bafouée
Permettez-moi simplement de souligner deux de ces évidences.

1. Dans une société qui espère progresser vers la liberté et la civilisation, le recours délibéré à la violence n'est pas une manière humaine et raisonnable de gérer les relations entre les peuples pas plus d'ailleurs qu'entre les individus. Il est impossible de reconnaître la cause humaine ou politique de mouvements dont la principale tactique est la destruction aveugle. Aucune tentative de raisonnement politique ne peut justifier cette pratique devant la raison humaine. Aucun discours justificatif ne peut être reçu pour absoudre l'injustifiable.

2. La violation de la raison humaine devient blasphématoire quand elle use des arguments dévoyés de la religion pour justifier ses actes et motiver des auteurs pour ces actes de barbarie. Chaque fois qu'une religion se laisse entraîner dans une légitimation de la violence et, pire encore, de la violence terroriste, elle dénature et bafoue l'image du Dieu qu'elle annonce. Nous savons bien que nos religions n'ont pas toujours respecté le message de paix qu'elles véhiculaient. Nous n'en sommes pas fiers et nous devons toujours nous en corriger. Mais nous ne devons pas laisser penser un instant que la foi en Dieu est la cause de notre violence.

Nous devons, au contraire, régler nos conduites sur la certitude que le respect de Dieu est indissociable du respect de l'homme, car c'est notre relation à Dieu qui donne à l'homme une valeur transcendante à toutes les causes.

Mesdames et Messieurs, chers amis, je vous invite maintenant, pendant quelques instants de silence à rendre hommage aux victimes du 11 septembre 2001, à ceux qui ont été assassinés, comme à ceux qui ont péri dans les opérations de sauvetage ou des suites de cet attentat. J'invite les croyants à prier pour ces victimes et pour toutes celles du terrorisme. Je nous invite tous à réfléchir sur nos mœurs collectives et sur la place que nous y laissons à la violence et à la haine.

Amen.

Cardinal André Vingt-Trois
Archevêque de Paris
Cathédrale Notre-Dame de Paris
Dimanche 11 septembre 2011, 18h30
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10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 13:29

 

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Les attentats du 11 septembre 2001, dix ans déjà ! ...

Le Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et Président de laConférence des évêques de France, célébrera la messe le dimanche 11 septembre 2011 à 18h30 en la cathédrale Notre-Dame de Paris en mémoire des victimes de ces attentats et à l'intention de leurs familles. Egalement pour toutes les victimes d'attentats terroristes perpétrés dans le monde au cours de ces dix dernières années.

Cette messe sera suivie d'un hommage musical donné par la Maîtrise Notre-Dame de Paris et M. Olivier Latry, organiste titulaire du Grand-Orgue de la cathédrale, d'une durée de 35 minutes environ. Le programme fera entendre des œuvres de compositeurs américains contemporains.

Cette célébration aura lieu en présence de Son Excellence Monsieur Charles H. Rivkin, Ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique en France, de membres du Gouvernement et de plus d'une quarantaine d'Ambassadeurs, ainsi que des représentants d'autres confessions religieuses.

Contact pour la presse et accréditations : Vincent Morel - communication[@]notredamedeparis.fr
01 42 34 56 10 - 06 75 52 22 09
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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 05:59

 

Les concerts grégoriens à l'Abbaye du ThoronetPupitre

par Les Chantres du Thoronet, dir. Damien Poisblaud

 

   LE GRÉGORIEN, UN CHANT DE TRADITION ORALE


Chant sacré, chant liturgique sorti de la nuit des temps chrétiens, le Chant Grégorien s'offre à nous dans toute la complexité d'une musique à l'histoire et à l'origine mystérieuses. « Chronologiquement et dans ses états successifs, le Grégorien apparaît comme une création de caractère plus ou moins local, et aussi comme l'aboutissement de transmissions orales, modelées sans aucun doute et plusieurs fois repensées au cours de six siècles d'implantation d'Orient en Occident: d'où la certitude de certains apports (Byzance, Jérusalem), des vraisemblances, de pures suppositions » (Jean de Valois)

Après avoir été un peu partout relégué dans la poussière des tribunes et des sacristies, il réapparaît timidement au sein de quelques liturgies. Mais on le voit aussi se risquer dans l'univers du disque et dans les salles de concert, où il suscite un intérêt toujours plus grand auprès d'un public lui aussi toujours plus nombreux. Mode passagère, succès éphémère, ou lame de fond qui répond à l'attente spirituelle d'une culture à la recherche de ses racines? L'Histoire apportera sa réponse.

Il y a un siècle et demi, on admirait les restaurations par Viollet-le-Duc des édifices romans que l'abandon avait conduits à la ruine. Mais on chantait encore du Grégorien dans les églises et les monastères! Aujourd'hui, les églises appellent leur compagnon de l'histoire, le Chant Grégorien, qui a résonné sous leur voûtes durant tant de siècles. Et des Viollet-le-Duc surgissent un peu partout, qui entreprennent de retailler les pierres sonores, de rénover les sculptures grégoriennes dans un souci de respect et de fidélité à l'esprit médiéval.

Mais la tâche n'est pas aisée. L'histoire du répertoire Grégorien résiste bien souvent à la curiosité et à la perspicacité des musicologues et des spécialistes, comme si le chant d'église ne livrait pas spontanément son secret. Après tout, n'est-il pas né au contact des « Saints Mystères »(la liturgie)?

Des traîtés anciens qui décrivent ce chant, il y en a, certes. On les voudrait aussi éclairants que leur précision parfois étonnante le laisse espérer. Mais ce sont des écrits, et l'on devine sans peine la difficulté extrême que pouvait présenter pour leurs auteurs la systématisation de « traditions orales, de caractère plus ou moins local, plusieurs fois repensées au cours de six siècles d'implantation d'Orient en Occident », sachant par ailleurs combien il est difficile, par nature, de décrire un geste vocal vivant, dans toute sa complexité.

L'essentiel du travail de restauration repose sur la recherche de ce qui peut rendre l'oralité à cette musique, de ce qui peut redonner vie à ces traits d'encre jaillis de la plume des copistes médiévaux. Entendre ce qui a été écrit par ceux qui ont écrit ce qu'ils entendaient! Loin de toute volonté de faire entrer la musique dans l'idée que l'on s'en fait... Il faut bien que cette musique soitsentie de l'intérieur si l'on veut qu'elle prenne chair.

Mais comment entendre ce qui n'est plus chanté? La fréquentation des musiques traditionnelles, transmises oralement, s'avère ici indispensable pour retrouver la justesse du geste vocal vivant.

D'où viennent ce naturel, ce caractère d'évidence qu'ont, par exemple, les chants byzantins? D'une parfaite connaissance des rythmes de la prosodie, sans doute, ainsi que d'une parfaite maîtrise du geste vocal et des intervalles propres à chacun des modes musicaux. Mais aussi et surtout, d'unapprentissage par l'exemple.

Comment imaginer que le Chant Grégorien n'ait aucune ressemblance avec son frère grec Byzantin? (N'a-t-on pas jadis reproché au pape Grégoire le Grand (590-604) d'avoir trop imité les Grecs?) Non seulement quant au style, mais aussi quant à la démarche et à la fonction. Le Chant Grégorien s'appuie sur les mêmes ressorts et remplit la même fonction. Sa restitution originelle ne peut se passer de l'apprentissage par l'exemple.

C'est dans ce mouvement de restauration de l'oralité que s'inscrivent Les Chantres du Thoronet. S'immerger chaque dimanche dans le répertoire grégorien, sous les voûtes d'une des plus belles résonances romanes, permet aux chanteurs de se glisser dans les pas des moines qui ont bâti cette Abbaye pour la Louange. Au Thoronet, il est impossible de ne pas écouter, car la dimension sonore y atteint des sommets de perfection. Les chanteurs sont ainsi peu à peu guidés vers un chant plein et naturel où la justesse est de rigueur et où la voix se développe au service de la déclamation des textes sacrés.

 

Damien Poisblaud

Ecouter

Messe grégorienne chaque dimanche et jours de fêtes à midi au Thoronet 
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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 09:24

ICI

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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 07:40

 

Samedi 11 juin 2011 à 7h00

Comme tous les ans se déroulera dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, la célébration d’envoi du Pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté vers Notre-Dame de Chartres.

Monseigneur Éric de MOULINS-BEAUFORT, évêque auxiliaire de Paris, présidera ce temps de prière et d’envoi.

 

29e pèlerinage de Chartres de Notre-Dame de Chrétienté

Les 11, 12 et 13 juin 2011 . Il a pour thème cette année « L’EVANGILE DE LA VIE . »

- Samedi 11 juin 2011 « L’Evangile de la Vie, un don de Dieu » sous le patronage de la bienheureuse Mère Térésa

- Dimanche 12 juin 2011 « L’Evangile de la Vie, un don pour l’homme » sous le patronage de Sainte Maria Goretti

- Lundi 13 juin 2011 « Proclamer l’Evangile de la Vie » sous le patronage de Notre-Dame de Guadalupe

Toutes les informations sur le site internet de Notre-Dame de Chrétienté.

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LA PAROISSE

 

 

 

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IMG_6445--2-.JPGC'est en vain qu'on cherche à remplacer Dieu. Rien ne saurait combler le vide de son abse

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